Le numérique occupe une place majeure au sein de notre société et plus aucune entreprise ne doit rester indifférente à ce phénomène. Alors faut-il en avoir peur, se masquer la vérité en espérant être épargné ou faut-il s’y intéresser et saisir les opportunités que pourrait représenter cette nouvelle révolution industrielle: acquisition de nouveaux clients, fidélisation de la clientèle, gestion de l’image de l’entreprise, simplification du travail collaboratif, prise en compte de nouveaux mode de consommation…
Les chiffres montrent que la France est très en retard sur d’autres pays européens, dont le leader est le Danemark. Nous occupons le 29 rang mondial !
Le retard dans la transition numérique en B to B
En 2014, à peine 65% des entreprises française déclaraient disposer d’un site internet, contre plus de 75% dans le reste de l’Europe. Cette même année, elles étaient seulement 19% présentes sur les réseaux sociaux contre 30% au niveau européen.
Le retard dans le marketing digital en B to C
Si 85% des français surfent régulièrement sur la toile, ils sont prêt de 60% à acheter sur internet alors qu’à peine plus de 10% des entreprises françaises vendent sur le net, laissant ainsi la porte ouverte à la concurrence étrangère qui s’engouffre sur ce marché prometteur.
Si tout le monde s’accorde sur la nécessité d’aborder ce passage au numérique, la peur qu’il suscite est un frein au changement. Diverses raisons peuvent expliquer cette méfiance:
- la rigidité de l’organisation de nos entreprises;
- le manque de compétences numériques;
- les investissements financiers à mettre en place;
- le manque de visibilité sur la plus-value du numérique;
- la difficulté de gestion du changement;
- …
Bien que 57% des entreprises française fasse du numérique un axe stratégique de développement à moyen terme, à peine 35% d’entre elles ont déjà franchi le cap. C’est fort de ce constat que l’agence Ingenieweb accompagne les entreprises dans leur transition numérique, transition qui ne peut se résumer à une présence sur la toile au travers d’un site internet statique sans réel plus-value.
Bien que chaque problématique numérique soit différente, la mise en place d’une stratégie digitale au sein d’une structure suit un canevas relativement classique adapté à chaque entreprise:
- Étude du marché;
- Stratégie commerciale globale: traditionnelle, numérique…
- Identification de la cible numérique;
- Étude de la stratégique numérique de la concurrence;
- Recherche d’un partenaire numérique;
- Détermination des étapes de la transition numérique:
- création d’un site internet responsive et optimisé pour le référencement naturel;
- présence sur les réseaux sociaux (facebook, Google+, linkedIn, viadeo…);
- mise en place (ou pas selon l’activité) de campagnes de liens sponsorisés (AdWords…);
- gestion de l’e-reputation de l’entreprise: je parle de mon activité professionnelle, de l’actualité de mon cœur de métier, de l’activité de mes clients… Je garde le contact avec mes clients et je les fidélise: newsletters, évènements, offres promotionnelles…
- étude du retour sur investissement: chiffre d’affaire généré via le numérique, nombre de prospects obtenus, nombre de visites sur le site internet, pages les plus fréquentées, origine géographique des internautes, comportement des internautes, pourcentage de visites réalisées depuis les mobiles (smartphones, tablettes)….
Pour aller plus loin, je vous conseille cet excellent article de Patrick Arnoux paru dans le Nouvel Economist: Entreprises françaises et transformation digitale, l’inquiétant retard